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HISTOIRE

Une des premières traces qui atteste de la présence de clou de girofle dans l’histoire remonte à 1721 av. JC ! On a effectivement retrouvé la présence de clous de girofle sur le site de Terqa en Syrie actuelle lors de fouilles récentes. L’histoire des voyages d’épices ne date donc pas d’hier ! Pline l’ancien atteste également de la présence de la girofle dans ces écrits (1er siècle).

A Rome lors des orgies, les amoureux « en panne » se faisaient servir du vin chaud de girofle. Il était préparé en faisant macérer 20 clous de girofle et une noix de muscade dans du vin blanc. Ce vin était chauffé juste avant utilisation. Au cas où leur ardeur restait insuffisante, il passait à la vitesse supérieure ! Avec un concentré de liqueur de girofle (extrait de « Recettes immorales de Vasquez, éditions Le Mascaret). Pendant tout le Moyen âge on a utilisé le clou de girofle dans des vins aromatisés et des filtres d’amour. Avant la conquête des océans par les navigateurs, le commerce des épices étaient aux mains des marchands. Ceux-ci voyageaient d’étapes en étapes de sorte qu’en Europe, un mystère planait sur l’origine de cette épice vendue très cher. Les européens savaient qu’Alexandrie était une plaque tournante entre les arabes qui revendaient les épices aux Vénitiens. Mais en amont d’Alexandrie, un doute planait sur les origines du clou de Girofle (et d’autres comme la muscade). Il existait des comptoirs en Arabie, en Inde, en Malaisie. Et la porte d’entrée en Europe passait par Venise ou Gênes

COMPOSITION

Le bouton floral, que l’on appelle couramment « clou de girofle », contient une part importante d’huile essentielle (18 à 20 %), ainsi que des phénols (propényl phénols). On y trouve également des composés aromatiques, aliphatiques, terpéniques et hétérocycliques. Le clou contient par ailleurs des flavonoïdes courants (kaempférol et quercétol) ainsi que des tanins et stérols végétaux. Cette composition est complétée par des acides-phénols carboniques et des triterpènes (acide ursolique, acide oléanolique).

USAGE

Le bouton floral du giroflier est un puissant antalgique naturel, comme le montrent les études réalisées à son sujet (7). Anti-inflammatoire, il permet également de lutter contre toutes sortes de douleurs. L’un de ses usages traditionnels est à mâcher pour calmer les douleurs dentaires ! Le clou de girofle est donc analgésique par voie locale, en raison de la présente de bêta-caryophyllène et d’eugénol dans sa composition (8). Il anesthésie la cavité buccale avec beaucoup d’efficacité. On l’utilise d’ailleurs comme cautérisant pulpaire dans ses usages traditionnels.

Clou de girofle

FAMILLE BOTANIQUE

Famille des Myrtaceaes.

ORIGINE

Originaire des îles Moluques, le clou de girofle est produit dans différents pays, dont le Zanzibar, Madagascar, l'Indonésie, les Seychelles, la Réunion, l'île Maurice et les Antilles. 

HISTOIRE

Une des premières traces qui atteste de la présence de clou de girofle dans l’histoire remonte à 1721 av. JC ! On a effectivement retrouvé la présence de clous de girofle sur le site de Terqa en Syrie actuelle lors de fouilles récentes. L’histoire des voyages d’épices ne date donc pas d’hier ! Pline l’ancien atteste également de la présence de la girofle dans ces écrits (1er siècle).

A Rome lors des orgies, les amoureux « en panne » se faisaient servir du vin chaud de girofle. Il était préparé en faisant macérer 20 clous de girofle et une noix de muscade dans du vin blanc. Ce vin était chauffé juste avant utilisation. Au cas où leur ardeur restait insuffisante, il passait à la vitesse supérieure ! Avec un concentré de liqueur de girofle (extrait de « Recettes immorales de Vasquez, éditions Le Mascaret). Pendant tout le Moyen âge on a utilisé le clou de girofle dans des vins aromatisés et des filtres d’amour. Avant la conquête des océans par les navigateurs, le commerce des épices étaient aux mains des marchands. Ceux-ci voyageaient d’étapes en étapes de sorte qu’en Europe, un mystère planait sur l’origine de cette épice vendue très cher. Les européens savaient qu’Alexandrie était une plaque tournante entre les arabes qui revendaient les épices aux Vénitiens. Mais en amont d’Alexandrie, un doute planait sur les origines du clou de Girofle (et d’autres comme la muscade). Il existait des comptoirs en Arabie, en Inde, en Malaisie. Et la porte d’entrée en Europe passait par Venise ou Gênes

COMPOSITION

Le bouton floral, que l’on appelle couramment « clou de girofle », contient une part importante d’huile essentielle (18 à 20 %), ainsi que des phénols (propényl phénols). On y trouve également des composés aromatiques, aliphatiques, terpéniques et hétérocycliques. Le clou contient par ailleurs des flavonoïdes courants (kaempférol et quercétol) ainsi que des tanins et stérols végétaux. Cette composition est complétée par des acides-phénols carboniques et des triterpènes (acide ursolique, acide oléanolique).

USAGE

Le bouton floral du giroflier est un puissant antalgique naturel, comme le montrent les études réalisées à son sujet (7). Anti-inflammatoire, il permet également de lutter contre toutes sortes de douleurs. L’un de ses usages traditionnels est à mâcher pour calmer les douleurs dentaires ! Le clou de girofle est donc analgésique par voie locale, en raison de la présente de bêta-caryophyllène et d’eugénol dans sa composition (8). Il anesthésie la cavité buccale avec beaucoup d’efficacité. On l’utilise d’ailleurs comme cautérisant pulpaire dans ses usages traditionnels.

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