Ravintsara

FAMILLE BOTANIQUE
Famille des Lauraceae

ORIGINE
Originaire de Chine, le ravintsara a été implanté à Madagascar voici plus d’un siècle. Le climat et le terroir malgaches lui ont permis de développer des propriétés et des bienfaits différents dans l’utilisation de ses feuilles.

HISTOIRE

Son nom, ravintsara, vient de la traduction malgache qui signifie « bonne feuille ». Il se serait acclimaté au sol, au climat de l’île. 

Mais nous trouvons une trace encore plus vieille : dans l’ouvrage histoire de la grande île de Madagascar paru en 1658, le commandant français Etienne de Flancourt observe un usage massif du ravintsara par la population malgache en tant que remède traditionnel déjà à l’époque.

 

L’huile essentielle de Ravintsara ne sera extraite pour la première fois qu’un siècle plus tard, en 1775, par le pharmacien et chimiste Antoine Baumé. Mais il faudra attendre encore quelques années pour que le botaniste Pierre Boiteau, au début du siècle dernier, étudie et observe les effets thérapeutiques du Ravintsara qu’on lui connaît aujourd’hui, selon des procédés scientifiques.

Depuis une vingtaine d’années son huile essentielle est devenue l’incontournable de l’hiver de par sa composition unique dépourvue de camphre mais riche en cinéol un principe actif qui joue un rôle important lors des infections virales et ORL.

COMPOSITION

Les actifs sont extraits de l’huile essentielle des feuilles : 

Oxyde : 1,8-cinéole 50 à 60 %

Alcools monoterpéniques : alpha-terpinéol et terpinène-4-ol

Monoterpènes : sabinène 15 %, alpha-pinène 5 %, béta-pinène, myrcène, gamma-terpinène, limonène, alpha-thujène, alpha-terpinène

Sesquiterpènes (béta-caryophyllène, germacrène D)

USAGE

L’huile essentielle de Ravintsara est très riche en 1,8-cinéole, molécule que l’on appelle plus communément eucalyptol. Son usage sera donc bénéfique, au niveau des voies respiratoires, de ses propriétés anti inflammatoires, expectorantes, et antitussives (toux grasse). De plus, le mécanisme d’action de l’activité anti virale des huiles essentielles, et du Ravintsara en particulier, est loin d’être totalement élucidé. Néanmoins il a été mis en évidence sur un modèle de rhinosinusite que l’Eucalyptol stimulait la réponse antivirale de l’organisme (via l’activation du facteur IFR3). Cette observation conforte donc, si cela était encore nécessaire, l’usage du Ravintsara lors des maladies virales respiratoires et autres.

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